Verbalisations par caméras embarquées : les failles du dispositif
Depuis leur arrivée en France, les voitures équipées de caméras embarquées pour la verbalisation automatique du stationnement non payé font parler d'elles. Surnommées les "sulfateuses à PV" par certains, elles soulèvent de nombreuses critiques et posent des problèmes aux automobilistes. À Toulouse, par exemple, un garage situé en plein cœur de la ville est submergé de PV injustifiés, au grand désarroi de son propriétaire François Deo.
Pensez-vous que les caméras embarquées pour la verbalisation automatique du stationnement non payé sont efficaces ?
- Avec plus de 6 amendes reçues par mois, François a déjà dû payer 5000 € de sa poche, ce qui met en péril son activité.
- Les caméras embarquées flashent les plaques d'immatriculation des véhicules stationnés dans la rue et les propriétaires reçoivent ensuite les amendes, même s'ils sont en règle.
- De plus, certaines situations échappent au dispositif, comme les cartes handicapé non reconnues ou les changements de carte grise mal enregistrés.
- Au total, sur 15 841 PV contestés, 74% ont été annulés par la mairie, mais il est difficile pour les automobilistes de contester ces amendes.
- La mairie de Toulouse reconnaît quelques erreurs de fonctionnement au démarrage du dispositif, notamment des problèmes de lecture de plaques d'immatriculation et de synchronisation des bases de données.
Ces failles du dispositif de verbalisation par caméras embarquées suscitent de nombreuses critiques et remettent en question l'efficacité de ce système. Les automobilistes toulousains regrettent parfois l'ancien système de contrôle manuel par les agents municipaux, qui était plus clément et humain. De son côté, la mairie assure faire tout son possible pour améliorer le dispositif et minimiser les erreurs.
Depuis l'arrivée de ces voitures avec caméras embarquées à Toulouse, le nombre de PV de stationnement a augmenté de 50%. Une situation qui inquiète de plus en plus les automobilistes.
