Une frappe russe sur un centre commercial de Kharkiv fait deux morts
Samedi après-midi, deux bombes planantes ont touché un magasin épit Center en périphérie de Kharkiv, en Ukraine. Il s'agissait d'un magasin grande surface qui vendait des matériaux de construction ainsi que divers autres produits, tels que des meubles et des denrées alimentaires. Le maire de la ville a indiqué que le magasin était ouvert et qu'environ 200 personnes pouvaient se trouver à l'intérieur. Cette attaque survient alors que les bombardements sur la ville de Kharkiv sont quotidiens.
Cette frappe sur le centre commercial n'est pas un incident isolé. En effet, la veille, une imprimerie située également à Kharkiv avait été bombardée, causant la mort de sept personnes. Ce bâtiment était spécialisé dans l'impression de livres en ukrainien, en particulier des livres pour enfants et des matériaux scolaires. Ce bombardement a été perçu comme une attaque contre la culture et l'identité ukrainiennes, suscitant ainsi une forte émotion dans tout le pays. En réaction, les Ukrainiens ont massivement acheté des livres imprimés par cette maison d'édition.
Par ailleurs, l'incursion terrestre russe dans le nord de la région de Kharkiv semble ralentir, avec les Ukrainiens affirmant avoir stoppé les Russes pour le moment. Cependant, les forces russes continuent d'avancer plus au sud, notamment dans les régions de Donetsk et de Zaporija, où elles gagnent du terrain quotidiennement. Pour l'instant, la ville stratégiquement importante de Tassivia reste aux mains des Ukrainiens, mais selon un rapport publié par des médias allemands et des renseignements de divers pays occidentaux, l'Ukraine risque de perdre encore plus de territoire cette année.
Au moins deux personnes ont été tuées et 24 blessées samedi dans une frappe russe sur un hypermarché de produits de construction à Kharkiv. "Plus de 200 personnes" pourraient avoir été présentes dans ce bâtiment de la deuxième ville d'Ukraine au moment de l'impact.
Pensez-vous que les bombardements russes en Ukraine doivent être condamnés par la communauté internationale ?
Les ministres des Finances du G7, réunis en Italie, se sont dits "déterminés à accroître les sanctions financières et économiques" contre la Russie pour "réduire" ses revenus et limiter ainsi sa capacité à financer son invasion de l'Ukraine.
Le président américain Joe Biden a réitéré samedi qu'il n'entend pas envoyer de soldats américains en Ukraine, tout en vantant le leadership américain dans le monde, répondant implicitement aux accusations de faiblesse lancées par son adversaire républicain Donald Trump.
Le gouverneur de la région russe de Belgorod, qui a annoncé plus tôt ce samedi la mort de deux personnes dans un bombardement ukrainien, a précisé que, selon les dernières informations, 10 autres personnes ont été blessées par des éclats d'obus, dont un garçon de huit ans.
Le gouverneur régional de Kharkiv, Oleg Synegoubov, a déclaré que "le nombre de blessés a grimpé à 33 personnes" à propos de la frappe russe sur un hypermarché de bricolage. "Deux personnes ont été tuées. Il s'agissait d'hommes qui travaillaient dans l'hypermarché", a-t-il également affirmé dans une vidéo sur Telegram.
Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a déclaré samedi que deux personnes y avaient été tuées dans un bombardement ukrainien. "Les forces armées ukrainiennes ont tiré sur le village d'Oktiabrski à l'aide d'un lance-roquettes", a écrit Viatcheslav Gladkov sur Telegram, précisant qu'un "homme et une femme ont été" mortellement "blessés par des éclats d'obus".
Les secours restent à pied d'œuvre dans le supermarché de Kharkiv, dont les débris fument encore après la frappe russe. Le bilan officiel reste de deux morts, mais de nombreuses personnes pouvaient se trouver dans le bâtiment au moment de l'attaque.
Au moins deux personnes ont été tuées et 24 blessées dans la frappe russe sur l'hypermarché à Kharkiv, selon un bilan actualisé. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ukrainiens montraient le bâtiment dont s'échappe une énorme colonne de fumée noire. Selon les autorités, entre 10 000 et 15 000 m2 sont en feu.
"On estime que plus de 200 personnes se trouvaient dans l'hypermarché", a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X à propos de l'attaque à Kharkiv qui "a ravagé le bâtiment - 10 000 mètres carrés".
Les pertes russes au cours de l'offensive lancée dans l'oblast de Kharkiv seraient huit fois supérieures à celles au sein de l'armée ukrainienne, selon Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien estime que cela montre que le dictateur russe Vladimir Poutine "n'a absolument aucun respect pour la vie humaine".
Selon le Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, 403 femmes ukrainiennes, dont de nombreuses civiles, sont actuellement détenues par la Russie. Les prisonnières de guerre libérées parmi les femmes se plaignent de l'humiliation, des conditions de détention inhumaines, d'une nutrition insuffisante, de l'incapacité de recevoir une assistance médicale qualifiée et de contacter leurs proches.
Les forces russes ont lancé des attaques de missiles contre l'oblast de Kharkiv dans la nuit, détruisant un établissement scolaire, selon les autorités régionales. Le bureau du procureur régional de Kharkiv a indiqué que 4 attaques de missiles balistiques S-300 avaient été observées vers 1h du matin, heure locale.
Les ministres des Finances du G7 devraient s'accorder sur les bases d'un accord de principe sur l'utilisation des intérêts des actifs russes gelés pour aider Kiev. La décision finale reviendra, elle, au sommet des chefs d'État et de gouvernement prévu mi-juin.
Washington a annoncé l'envoi de 275 millions de dollars d'armement pour "aider l'Ukraine à repousser l'offensive de la Russie près de Kharkiv". Le matériel, tiré des stocks militaires américains, comprend notamment des munitions pour le système de lance-roquettes Himars, des obus d'artillerie, des missiles guidés et des armes antichars, autant d'armes dont l'Ukraine a "urgemment besoin".
La Lituanie a annoncé que les pays de l'Otan frontaliers de la Russie voulaient construire une "muraille de drones" pour se protéger de leur voisin. Une technologie qui servirait à "protéger" ces États "contre les provocations de pays hostiles et d'empêcher la contrebande", selon Vilnius.
