Une trêve de 40 jours à Gaza discutée à Paris
Une délégation israélienne, dirigée par le chef du Mossad, les services de renseignement extérieurs, était à Paris le week-end dernier pour discuter d'un possible accord de trêve à Gaza avec le Hamas. Selon une source proche des discussions, le projet de trêve prévoit une pause de 40 jours dans toutes les opérations militaires dans la bande de Gaza, ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens contre des otages israéliens.
Pensez-vous que la trêve de 40 jours à Gaza proposée est une solution viable pour mettre fin aux hostilités ?
Les détails du projet de trêve
- Une trêve de 40 jours serait la première étape de cet accord. Les deux parties cesseraient complètement leurs opérations militaires.
- Les opérations de reconnaissance aérienne au-dessus de Gaza seraient interrompues pendant huit heures par jour.
- Tous les otages israéliens, y compris les femmes, les enfants de moins de 19 ans, les personnes âgées de plus de 50 ans et les malades, devraient être libérés en échange d'un certain nombre de prisonniers palestiniens.
- Environ 400 prisonniers palestiniens seraient libérés en échange de 40 otages israéliens de la catégorie humanitaire. Le ratio serait de 10 prisonniers pour un otage.
- Les civils déplacés, à l'exception des hommes en âge de faire leur service militaire, pourraient progressivement retourner dans le nord de la bande de Gaza.
- Israël repositionnerait ses forces loin des zones densément peuplées de la bande de Gaza après le début de la première phase.
- 500 camions d'aide humanitaire seraient acheminés chaque jour à Gaza, et 200 000 tentes et 60 000 caravanes seraient fournies à la population de Gaza.
- La réhabilitation des hôpitaux et des boulangeries de Gaza serait permise, notamment en autorisant l'entrée des équipements nécessaires et en fournissant du carburant.
- Israël accepterait l'entrée de machines et d'équipements lourds pour enlever les décombres et participer à d'autres actions humanitaires, en garantissant les livraisons de carburant nécessaires.
- Les arrangements convenus lors de la première phase ne s'appliqueraient pas à la seconde phase, qui ferait l'objet de négociations distinctes ultérieures.
Un espoir de trêve dans un contexte critique
Ce projet de trêve intervient dans un contexte de guerre entre Israël et le Hamas, qui a déjà fait de nombreuses victimes et dévasté la région de Gaza. Les discussions en cours visent à mettre fin aux hostilités et à mettre en place des mesures humanitaires d'urgence pour soulager la population de Gaza, qui fait face à une situation critique en termes d'accès à l'eau potable, à l'électricité et aux soins médicaux.
Cependant, il est important de souligner que cet accord de trêve est encore en discussion et que rien n'est encore définitivement acquis. Les États impliqués, dont la France, continuent de travailler sur les détails et de négocier avec les différentes parties pour parvenir à une solution durable.
