Soupçons sur l'Unrwa : de nombreux pays suspendent leurs aides à l'ONG
Plusieurs pays et donateurs ont décidé de suspendre leur financement à l'Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), exacerbant la pression sur cette agence onusienne. A ce jour, sept pays ont suspendu tout financement supplémentaire à l'Unrwa, tandis que d'autres pays comme l'Allemagne et la France expriment leur vive préoccupation face à la situation. L'Union européenne s'associe également à ces inquiétudes. Cette vague de suspensions de financement fait suite aux accusations d'Israël selon lesquelles l'Unrwa entretient des liens avec le Hamas, le groupe islamiste qui exerce un pouvoir autoritaire sur la bande de Gaza.
Ce n’est pas la première fois qu’Israël accuse l’Unrwa et d’autres institutions internationales présentes dans la bande de Gaza d’avoir des liens avec le Hamas. Israël exploite cette pression pour encourager les donateurs à continuer de suspendre leur financement. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré qu'une fois que les combats cesseront dans la bande de Gaza, il faudra remplacer l'Unrwa par d'autres agences qui sont engagées dans la voie de la paix et du développement.
Pensez-vous que l'Unrwa entretient des liens avec le Hamas ?
Parallèlement à ces suspensions de financement, des rassemblements ont eu lieu à Tel Aviv pour réclamer la libération des otages israéliens détenus à Gaza. Les familles des otages se sont réunies sur la place rebaptisée la place des otages, exprimant leur demande de libération. Ces rassemblements ont également établi un lien entre la date du 27 octobre et la Shoah, en ce jour de souvenir de l'Holocauste.
Un autre rassemblement politiques'est tenu à Tel Aviv, exigeant la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu et la tenue de nouvelles élections. Le Premier ministre a affirmé lors d'une conférence de presse sa volonté d'obtenir une victoire totale contre le Hamas dans cette guerre et a souligné que toute critique de cette approche mettait en danger l'unité nationale du pays. Il a également déclaré que la mobilisation des familles des otages renforçait plutôt le Hamas et n'aidait pas le processus de négociation.
