Présidentielle 2025 au Cameroun : le ministre de l'Administration territoriale met en garde contre les coalitions de l'opposition

Auteur: Stéphanie | Publié: 17 Mars 2024, 02:00
Présidentielle 2025 au Cameroun : le ministre de l'Administration territoriale met en garde contre les coalitions de l'opposition

Le ministre de l'Administration territoriale adresse une mise en garde à l'opposition camerounaise

Le ministre de l'Administration territoriale du Cameroun a récemment fait une déclaration surprenante en interdisant toute coalition des partis d'opposition en vue de l'élection présidentielle prévue en 2025. Le ministre a qualifié ces coalitions de Casus Belli et a affirmé que les mouvements politiques concernés agissent dans l'illégalité et la clandestinité. Il les a enjoint de cesser immédiatement leurs activités sous peine de se heurter à la rigueur de la loi.

Cette déclaration a provoqué une réaction de la part du député Jean-Michel Ninch, membre de l'Alliance pour le changement, qui milite pour une candidature unique de l'opposition à la présidentielle de 2025. Les termes utilisés par le ministre ont créé une fracture au sein de l'opposition, déjà méfiante quant à la capacité du gouvernement à organiser des élections libres et transparentes.

La présidentielle au Cameroun prévue en octobre 2025 suscite déjà de nombreuses interrogations quant aux intentions du président Paul Biya, au pouvoir depuis 41 ans. Certains militants de son parti le RDPC appellent déjà à sa réélection pour un 8e mandat. Cette mise en garde du ministre de l'Administration territoriale contribue à crisper le climat politique du pays.

Pensez-vous qu'une coalition des partis d'opposition est nécessaire pour contrebalancer le pouvoir en place lors de l'élection présidentielle au Cameroun en 2025 ?


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Présidentielle au Sénégal : la campagne bat son plein

Au Sénégal, la campagne pour l'élection présidentielle prévue dans 6 jours est en pleine effervescence. Les 19 candidats se démènent pour faire connaître leur programme et multiplier les meetings. Les imprimeurs sont débordés, produisant des milliers de t-shirts, casquettes et tracts pour satisfaire la demande. L'économie est au cœur des débats, chaque candidat proposant des solutions pour redynamiser le secteur primaire et l'économie sénégalaise.

Cette campagne électorale est particulièrement importante en raison de la crise politique qui a secoué le pays ces dernières semaines. Le président de la République a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir des élections sans perturbations et faire avancer les réformes. La campagne se terminera le 22 mars à minuit et le premier tour du scrutin est prévu pour le 24 mars.

La Semaine de la francophonie met en lumière la langue française en Afrique

La Semaine de la francophonie commence ce samedi, mettant en avant les 180 millions de locuteurs de français en Afrique. Le continent africain est le plus grand utilisateur de la langue française dans le monde. La langue française est utilisée de différentes manières et s'enrichit de la créativité des locuteurs africains.

En République démocratique du Congo, les jeunes se réapproprient la langue française à travers le slam. Ce mouvement artistique utilise la poésie orale pour jouer avec les mots et les rimes. Les jeunes slameurs congolais font également référence à des auteurs congolais et européens dans leurs textes, mélangeant ainsi différentes cultures et influences.

La pratique du français en Afrique est diverse et créative, contribuant à faire évoluer la langue et à lui donner de nouvelles formes. La Semaine de la francophonie est l'occasion de mettre en lumière cette richesse linguistique et culturelle.

Crise de leadership dans l'opposition camerounaise en vue de la prochaine présidentielle

À quelques mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025, les partis d'opposition camerounais sont confrontés à une crise de leadership et de stratégie. Alors que le président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 41 ans, ne montre aucune intention de céder sa place, les opposants se déchirent sur la meilleure façon de contrer le régime en place.

Maurice Kamto, qui s'est classé deuxième lors de la dernière élection présidentielle en 2018, revendique le titre de principal opposant et appelle les autres candidats à le soutenir. Cependant, son parti, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), se méfie des autres opposants, les accusant d'être des "taupes du régime" et refuse toute idée de coalition.

D'autres leaders de l'opposition, tels que Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF) et Cabral Libii, plaident pour une transition politique inclusive, où toutes les parties seraient représentées, y compris le président en exercice. Cependant, ils rejettent l'idée d'un candidat unique de l'opposition.

Face à ces divergences, certains observateurs estiment qu'il sera difficile d'avoir une candidature unique de l'opposition en 2025. Ils soulignent le besoin d'un véritable art politique, d'une capacité de négociation exceptionnelle et d'une volonté inébranlable d'alternance pour parvenir à une telle candidature.



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