Le rôle de l'ONU dans la recherche de la paix à Gaza
Depuis l'attaque terroriste du Hamas contre Israël et l'offensive israélienne qui a suivi, la situation à Gaza est devenue de plus en plus critique pour la population. Les regards se tournent alors vers l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour tenter de parvenir à la paix.
L'ONU dispose de deux instances principales pour aborder la situation à Gaza : le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale.
Le rôle du Conseil de sécurité de l'ONU
Le Conseil de sécurité de l'ONU est composé de 15 membres, dont 5 membres permanents : la Russie, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Pour qu'une résolution soit adoptée, il faut neuf votes en tout et une approbation des cinq membres permanents.
Cependant, chaque tentative de résolution concernant la situation à Gaza se heurte à un véto des États-Unis, qui souhaite que le texte condamne l'attaque du Hamas et reconnaisse le droit à Israël de se défendre. D'autres pays souhaitent également mentionner la condamnation des bombardements israéliens et des civils touchés. Ainsi, aucune résolution ne parvient à être votée.
Pensez-vous que l'ONU devrait avoir plus de pouvoir pour résoudre les conflits à Gaza ?
Le rôle de l'Assemblée générale de l'ONU
L'Assemblée générale de l'ONU est composée de tous les États-membres, chacun ayant une voix égale. Bien que la majorité des pays ait voté en faveur d'une trêve humanitaire immédiate à Gaza, cette décision n'est pas contraignante. En effet, seule une résolution du Conseil de sécurité a un caractère obligatoire.
Le droit international humanitaire face aux conflits à Gaza
Le droit international humanitaire s'appuie sur la 4e Convention de Genève de 1949, qui vise à protéger les civils en temps de guerre. Selon l'ONU et de nombreuses ONG, les attaques du Hamas, le blocus imposé par Israël et les bombardements vont à l'encontre de ce droit.
En théorie, Israël et le Hamas pourraient être poursuivis pour crime de guerre par la Cour pénale internationale. Cependant, seules cinq personnes ont été condamnées par la CPI en plus de 20 ans.
Face à l'impasse actuelle, certains estiment que le fonctionnement de l'ONU devrait être modifié pour être plus réactif dans des situations comme celle-ci.
