Mohamed Amine, sous le coup d'une OQTF, risque d'être expulsé.

Auteur: Stéphane | Publié: 04 Février 2024, 20:00
Mohamed Amine, sous le coup d'une OQTF, risque d'être expulsé.

Mohamed Amine et Sibora, sous le coup d'une OQTF

Deux jeunes adultes, Mohamed Amine et Sibora, sont actuellement sous le coup d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Alors qu'ils sont parfaitement intégrés en France et qu'ils ne souhaitent pas quitter le pays, ils risquent l'expulsion. Leur situation soulève de nombreuses questions quant à l'application de la loi sur l'immigration en France.

Des parcours exemplaires

Mohamed Amine est arrivé en France à l'âge de 14 ans. Il a suivi toute sa scolarité en France, obtenant son brevet et réussissant même un CAP Agent de Sécurité. Malheureusement, une erreur commise lorsqu'il était adolescent a conduit à son placement sous OQTF.

Sibora, quant à elle, est arrivée en France à l'âge de 13 ans. Elle est étudiante en LEA (Langue Étrangère Appliquée) et a également obtenu son brevet ainsi que son bac. Malgré son parcours scolaire brillant, elle se retrouve également sous OQTF.

Pensez-vous que Mohamed Amine et Sibora devraient être autorisés à rester en France ?


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Une obligation de quitter le territoire incompréhensible

Ces deux jeunes adultes, loin d'être des délinquants ou des terroristes, sont parfaitement intégrés en France. Ils ont des amis français, des résultats scolaires exemplaires et souhaitent contribuer à la société française. Pourtant, ils se voient contraints de quitter le pays.

Leur situation met en lumière les failles de l'application de la loi sur l'immigration en France. Alors que des critères tels que l'âge d'arrivée en France et l'ancienneté de séjour devraient être pris en compte, ces deux jeunes adultes se retrouvent dans une situation complexe, sans réelle raison valable.

Des témoignages qui font réfléchir

La présence de Mohamed Amine et Sibora sur notre plateau est une occasion de comprendre leur attachement à la France et de remettre en question les décisions d'expulsion. Leur témoignage révèle une réelle volonté d'intégration, une envie de contribuer à la société française et une immense peur de l'expulsion.

Il est temps de réfléchir à une réforme de la loi sur l'immigration, afin de prendre en compte les parcours individuels et de ne pas condamner des personnes qui souhaitent simplement vivre en France et y contribuer.



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