La crise humanitaire persiste à Gaza malgré la trêve
Depuis le début de la trêve, les habitants de Gaza espéraient un certain soulagement, mais malheureusement, la situation reste critique. Dans cette enclave située le long de la Méditerranée, de nombreuses familles ont dû quitter leurs appartements à la demande de l'armée israélienne avant qu'elle ne bombarde leur quartier. Privés de tout, ils vivent désormais dans des tentes précaires.
Des conditions de vie difficiles
Le manque de matelas, de couvertures et les températures hivernales rendent la situation encore plus pénible. Les habitants souffrent du froid et de l'insalubrité de leur abri de fortune. Ils attendent avec impatience de savoir s'ils seront enregistrés pour recevoir de l'aide humanitaire.
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Les préoccupations liées à l'eau et à l'environnement
Au nord de la bande de Gaza, à Jaalia, un autre problème préoccupe les habitants : l'accès à l'eau potable. Les bombardements israéliens ont détruit 50 % des puits, créant ainsi une crise majeure. Les habitants doivent faire la queue pendant des heures pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
La situation sanitaire se détériore également. Environ 35 000 tonnes d'ordures s'accumulent dans la bande de Gaza, provoquant des problèmes de santé pour la population. Les poubelles débordantes et malodorantes attirent les animaux et menacent de déclencher une catastrophe sanitaire et environnementale.
Un répit temporaire
La trêve a été prolongée de deux jours, ce qui devrait permettre à davantage de camions d'aide humanitaire d'entrer dans la bande de Gaza. Cependant, de nombreux habitants ne voient toujours pas les bénéfices de cette aide.
Les hostilités entre les forces israéliennes et les groupes armés à Gaza ont fait de nombreuses victimes et causé d'importants dommages aux bâtiments résidentiels et commerciaux, aux écoles et aux infrastructures, y compris les routes, le réseau électrique et les installations d'eau. Les civils, en particulier les femmes et les enfants, sont les premières victimes de cette violence.
La récente escalade des hostilités a entraîné la destruction de nombreuses maisons et entreprises, laissant des milliers de personnes sans abri et sans ressources pour subvenir à leurs besoins de base tels que l'eau, la nourriture et les médicaments.
La situation est d'autant plus préoccupante que la centrale électrique de Gaza a été fermée en raison du manque de carburant, ce qui risque de provoquer une pénurie d'électricité et d'eau potable. De plus, les infrastructures essentielles d'eau et d'assainissement ont été détruites par les bombardements israéliens, aggravant encore la crise humanitaire.
L'organisation humanitaire Oxfam est présente sur le terrain à Gaza pour fournir une aide d'urgence, notamment de l'eau potable, de la nourriture et d'autres articles essentiels. Elle est également prête à réparer les stations de pompage et les réseaux d'assainissement endommagés.
Malgré les efforts déployés, il est essentiel de souligner que la situation reste critique à Gaza. Les habitants continuent de vivre dans des conditions précaires, privés de leurs besoins les plus fondamentaux. Une action internationale concertée est nécessaire pour répondre à la crise humanitaire persistante dans cette région.
