Une immersion rare dans les coulisses de la police scientifique
Nous vous proposons ce soir une immersion très rare dans le quotidien des experts de la police scientifique. Quelles sont leurs méthodes de travail ? Comment parviennent-ils à faire d'un détail invisible une preuve ?
Les portes de leur laboratoire nous ont exceptionnellement été ouvertes. C'est un document exceptionnel que nous vous présentons aujourd'hui.
Des objets saisis sur des scènes de crime
Tout commence par des objets saisis sur les scènes de crime. Chaque détail compte. Une couette, des vêtements, un poil, un cheveu... La moindre trace peut être la clé pour remonter jusqu'au coupable.
Pensez-vous que la police scientifique joue un rôle essentiel dans la résolution des enquêtes criminelles ?
Au sein des laboratoires de la police scientifique, des milliers d'échantillons sont conservés précieusement pour les affaires non élucidées. Les prélèvements intimes, comme les préservatifs, sont également stockés dans des chambres froides, afin d'éviter leur dégradation.
La spécialité des cheveux
Les cheveux sont la spécialité de deux experts de la police scientifique. Chaque mèche prélevée sur une victime est minutieusement analysée. Grâce à la croissance des cheveux, les experts peuvent retracer l'historique de la consommation de la personne. Une semaine d'analyse permet de révéler des informations cruciales, telles que la prise d'extasie par la victime quelques mois auparavant.
La génétique au service de l'enquête
La police scientifique utilise également des techniques de génétique pour déterminer les caractéristiques physiques d'une personne à partir d'un échantillon d'ADN retrouvé sur une scène de crime. Ces techniques permettent d'établir des portraits robots génétiques, qui peuvent aider à identifier les suspects.
Enfin, les experts de la police scientifique analysent également des lettres de menace. Grâce à leurs compétences, ils sont capables de déterminer si une lettre a été écrite par la même personne que d'autres documents saisis lors d'une perquisition.
Des réponses pour les victimes
Grâce aux avancées de la police scientifique, les enquêteurs peuvent incriminer des suspects, mais surtout, les victimes peuvent obtenir des réponses. Les scientifiques travaillent sans relâche pour créer de nouveaux protocoles toujours plus innovants.
La police scientifique est un maillon essentiel de la justice, permettant de rendre visible l'invisible et de constituer des preuves irréfutables. Un métier au service de la vérité.
Le métier de technicien de la police scientifique
Le technicien de la police scientifique apporte une aide technique dans le cadre d'enquêtes de police. Par ses connaissances pointues en balistique, faux papiers, explosifs, technologies numériques, chimie ou encore en recherche génétique, le technicien de la police scientifique apporte une aide technique dans le cadre d'enquêtes de police.
Relever des indices suite à une infraction, analyser des traces de sang récoltées sur un lieu de crime, expertiser des papiers officiels falsifiés, mener une étude sur des balles utilisées dans un meurtre, réaliser un portrait robot... Les missions varient en fonction de la spécialité du technicien de la police scientifique.
Les techniciens de la police scientifique peuvent travailler dans l’un des cinq laboratoires de police scientifique situés à Lille, Lyon, Marseille, Paris et Toulouse, dans le laboratoire de toxicologie de la préfecture de police de Paris, dans les services d'identité judiciaire ou dans les services régionaux de l’informatique et des traces technologiques.
Grâce aux avancées de la police scientifique, les enquêteurs peuvent incriminer des suspects, mais surtout, les victimes peuvent obtenir des réponses. Les scientifiques travaillent sans relâche pour créer de nouveaux protocoles toujours plus innovants.
La police scientifique est un maillon essentiel de la justice, permettant de rendre visible l'invisible et de constituer des preuves irréfutables. Un métier au service de la vérité.
