Les policiers corrompus en France : enquête sur les dérives au sein de l'institution

Auteur: Stéphanie | Publié: 08 Février 2024, 01:00
Les policiers corrompus en France : enquête sur les dérives au sein de l'institution

Les flics les plus corrompus de France

Sur fond de complot et de manigance, la frontière censée être claire entre la police et le crime s'estompe parfois. Pour certains policiers, elle devient presque invisible, au point de les transformer en ce qu'on appelle communément des 'ripou'. Ces ripoux, ou policiers corrompus, censés être dévoués à la protection de la société, finissent par se retrouver associés au grand banditisme. Comment des hommes et des femmes qui représentent la loi sont-ils amenés à dévier de leur mission première ? Dans cette vidéo, nous allons explorer le monde de la criminalité au sein même de l'institution censée la combattre. Voici le top 5 des policiers les plus corrompus de France :

Benoît Ha, le ripou de Stetin

Dans les cités de Stetin, c'est comme ça que l'on surnomme Benoît Ha, ce policier de la brigade anticriminalité. Comme Stifler du film American Pie, il a les yeux clairs et les cheveux blonds. Il n'est que gardien de la paix, mais au sein de son groupe, c'est lui qui fait la loi. Benoît a grandi à Stetin, cette ville de 36 000 habitants en banlieue nord de Paris. Il maîtrise le terrain, ce qui lui donne une influence naturelle sur les trois autres policiers avec qui il travaille. On les appelle la BAC Fashion, en raison de leur goût prononcé pour les vêtements de marque. Les méthodes réputées brut de la BAC sont à l'origine de tensions avec les Stanois qu'elle appréhende tous les jours. Mais le 23 mars 2015, les habitants vont assister à un drôle de spectacle : ce sont les agents qui vont finir menottés. L'IGPN interpelle 5 policiers ce jour-là et un 6e le lendemain. Faux procès-verbaux, racket de dealer, vol de drogue, menace à l'intention de la hiérarchie, utilisation frauduleuse des fichiers de police... Les accusations sont graves.

  • Faux procès-verbaux
  • Racket de dealer
  • Vol de drogue
  • Menace à l'intention de la hiérarchie
  • Utilisation frauduleuse des fichiers de police

Tout commence en 2014, lorsqu'une nouvelle commissaire est nommée à Stetin. Elle repère vite des comportements douteux au sein de ses unités, comportement qu'elle signale à la DTSP (Direction Territoriale de la Sécurité de Proximité) de Seine-Saint-Denis. Elle veut faire le ménage dans les mauvaises habitudes et les libertés prises par certains agents. Mais son zèle est vite vu d'un mauvais œil, et elle subira des menaces et des dégradations de son véhicule personnel. Contrainte de demander sa mutation, elle sera finalement nommée en Gironde quelques mois plus tard. Mais le signalement suffira pour que la DTSP saisisse le parquet de Bobigny, qui ouvre une information judiciaire. Les bacqueux sont mis sur écoute.

Le 19 juin 2014, l'équipe de Stiffleur soupçonne un adolescent de 17 ans de servir de guetteur à une équipe de voleurs à la portière. Ils procèdent à une interpellation musclée, mais la mise sur écoute de leur voiture permet de comprendre que l'intervention était excessive. Les policiers évoquent 'deux claques dans la gueule pour rien' et accusent aussi l'adolescent pour une poignée de porte cassée, un dommage causé par les policiers eux-mêmes. Ce n'est pas la seule dérive des brigadiers...

Quiz

Quel est le surnom donné au policier corrompu Benoît Ha ?


Que reproche la nouvelle commissaire de Stetin aux agents de police ?


Quelles sont les accusations qui pèsent contre les policiers de Stetin ?


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