Les armes imprimées en 3D : un trafic inquiétant en France

Auteur: Léa | Publié: 07 Février 2024, 08:00
Les armes imprimées en 3D : un trafic inquiétant en France

Un vaste réseau de trafic d'armes à feu imprimées en 3D démantelé à Marseille

Un réseau de trafic d'armes à feu imprimées en 3D a été démantelé à Marseille, en France. Ce réseau, qui importait ces armes des États-Unis, a été encouragé par le lobby pro-armes. Les armes 3D, également appelées FGC (Fuck Gun Control), sont fabriquées à partir d'imprimantes 3D et sont principalement faites de plastique. Elles ressemblent aux armes classiques et sont capables de tirer des cartouches traditionnelles de 9 mm.

Les armes saisies lors du démantèlement de ce réseau présentaient une ressemblance frappante avec les armes d'origine, à 95%. Elles sont mortelles et leur traçabilité est difficile puisqu'elles ne possèdent pas de numéro de série. De plus, les pièces détachées sont envoyées séparément sous forme de kits pour éviter la détection dans les aéroports. Ces armes sont bon marché à fabriquer, ce qui les rend attractives pour les trafiquants.

Pensez-vous que le trafic d'armes à feu imprimées en 3D est une menace nécessitant une révision du système de contrôle des armes ?


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Au total, 14 personnes ont été interpellées en France et en Belgique lors de cette opération. Certaines étaient impliquées dans la fabrication des armes, tandis que d'autres étaient des revendeurs. L'opération a mobilisé 300 gendarmes, dont des membres de l'unité d'élite GIGN. Huit imprimantes 3D, sept armes 3D et 23 armes classiques ont été saisies.

Face à la menace que représente ce trafic d'armes 3D, les experts appellent à repenser le système de contrôle des armes, qui n'est actuellement pas adapté pour lutter contre ces nouvelles formes d'armes à feu.



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