Le Conseil constitutionnel valide 20 candidats pour le 25 février
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a validé la liste des candidats pour l'élection présidentielle qui aura lieu le 25 février prochain. Sur les 27 candidatures reçues, seuls 20 candidats ont été retenus. Cette décision a créé la surprise puisque Karim Wade, qui avait été présélectionné, a été éliminé de la course à la présidence en raison de sa double nationalité. Le Conseil constitutionnel a expliqué que Karim Wade avait été présélectionné sur la base d'une déclaration inexacte sur son exclusivité de nationalité sénégalaise.
Outre Karim Wade, un autre candidat, Ousman Sonko, a également été éliminé de l'élection. Son dossier avait été écarté dès le départ par le Conseil et son recours a été rejeté. La décision du Conseil constitutionnel de ne pas valider la candidature d'Ousman Sonko est liée à sa condamnation définitive en janvier pour diffamation.
Les candidats en lice pour l'élection présidentielle
Malgré ces deux éliminations, il reste 20 candidats en lice pour l'élection présidentielle du 25 février. Parmi eux, on retrouve des personnalités politiques bien connues des Sénégalais, telles que Idriss assek, ancien ministre, et khalifassal, ancien maire de Dakar. Amadouba, actuel Premier ministre et dauphin du président Macky Sall, est également candidat.
Pensez-vous que la double nationalité d'un candidat devrait être un critère d'élimination dans une élection présidentielle ?
En plus des candidats de l'opposition, certains alliés d'Ousman Sonko se sont présentés, comme Bassirou diom F et habipsi, qui a été parrainé par des députés proches d'Ousman Sonko. Parmi les autres candidats, on trouve des dissidents de la majorité présidentielle, tels que Mahamed Bou abdall Dion, ancien Premier ministre, et Aline gundiaay, ancien ministre. Deux femmes sont également en lice : babakarn Gom DIC, femme d'affaires, et rose Wardini, médecin.
Le 25 février prochain, les Sénégalais auront donc le choix entre ces 20 candidats pour élire leur prochain président.
Un candidat écarté en raison de sa double nationalité
Le Conseil constitutionnel sénégalais a annoncé que Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise. Selon le Conseil constitutionnel, tout candidat à la présidence doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. Karim Wade avait affirmé n'avoir que la nationalité sénégalaise, mais le Conseil constitutionnel a jugé cette déclaration inexacte en raison de sa nationalité française. Le décret consacrant la perte de sa nationalité française n'étant pas rétroactif, sa déclaration sur l'honneur était considérée comme fausse. Cette décision a créé la surprise, car Karim Wade était considéré comme l'un des favoris de l'élection présidentielle.
Le sortant ne se présente pas à l'élection
Le président sortant, Macky Sall, a annoncé en juillet 2023 qu'il ne se représenterait pas à l'élection présidentielle. Il avait alors choisi le Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de son camp. Cependant, cette décision a été contestée par certains responsables de la majorité présidentielle, tels que l'ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et l'ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, qui figurent également parmi les vingt candidats retenus. Cette élection présidentielle marque donc la première fois que le Sénégal organise une élection sans la participation du sortant.
