Fin des imams payés par l'étranger
À partir du 1er janvier 2024, la France ne tolérera plus la présence d'imams détachés envoyés et financés par des pays étrangers tels que l'Algérie ou la Turquie. Cette annonce a été faite par le ministre de l'Intérieur, confirmant ainsi une promesse du président de la République. Cependant, certains considèrent cette mesure comme insuffisante dans la lutte contre l'islamisme.
- Diminution du nombre d'imams détachés
Le nombre d'imams détachés a déjà diminué au cours des dernières années. En 2020, ils étaient 300, et aujourd'hui ils ne sont plus que 180 à officier dans les mosquées françaises. Ces imams sont rémunérés par l'Algérie pour la plupart, tandis que d'autres sont payés par la Turquie. Par ailleurs, les prêches sont rédigés par un organisme du gouvernement, ce qui limite leur autonomie.
Pensez-vous que la fin des imams payés par l'étranger en France est une mesure efficace dans la lutte contre l'islamisme ?
- Un changement de statut pour les imams déjà présents
Les imams étrangers déjà présents en France ne seront pas renvoyés, mais ils devront changer de statut à partir d'avril prochain. Ils seront rémunérés directement par les mosquées françaises sous contrat français. Cependant, certains estiment que cela ne suffit pas et qu'il est nécessaire de travailler sur un programme de formation pédagogique pour les imams afin de favoriser leur intégration et permettre un discours adapté aux musulmans de France.
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- Des formations pour les imams sur le sol français
Le ministère de l'Intérieur s'engage à multiplier les formations pour les imams sur le sol français, dans le respect de la laïcité. Cette mesure vise à accroître leur autonomie et leur permettre de fournir un discours adapté à la réalité française.
