Une conférence cruciale dans un lieu controversé
Cette année, la COP 28, la grande conférence annuelle sur le changement climatique, se déroule à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Du jeudi 1er décembre au vendredi 16 décembre, des chefs d'État, des chefs d'entreprise, des ONG et des scientifiques du monde entier se réuniront pour tenter de faire face à cette crise mondiale. Cependant, ce choix de lieu suscite des critiques en raison du classement des Émirats arabes unis comme l'un des plus grands pollueurs au monde et en tant qu'importateur et exportateur de pétrole.
Un président controversé
Le président de la COP 28, Sultan Aljaber, est lui-même à la tête d'une entreprise d'énergie renouvelable, mais il est également dirigeant de la première compagnie pétrolière et gazière du pays. Cette situation crée des conflits d'intérêts potentiels, notamment suite à des révélations selon lesquelles Aljaber aurait utilisé son rôle dans la COP pour conclure des marchés dans les énergies fossiles.
Les enjeux de la COP 28
Cette conférence doit dresser un premier bilan de l'accord de Paris, dans lequel 196 pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés maximum d'ici 2100. Cependant, un rapport récent a révélé que si les engagements actuels sont respectés, la hausse des températures dépassera les 2,9 degrés d'ici 2100. L'un des sujets cruciaux de cette COP 28 est la question de la sortie des énergies fossiles, qui sont pointées du doigt par les scientifiques comme principales responsables du changement climatique.
Pensez-vous que le choix de Dubaï comme lieu de la COP 28 est approprié malgré les critiques sur la pollution et le commerce de pétrole des Émirats arabes unis ?
La présence de personnalités clés
Alors que de nombreux pays sont représentés lors de cette conférence, l'absence de certaines personnalités importantes est notable. Le président américain Joe Biden a choisi de ne pas assister à la COP 28, ce qui a été critiqué étant donné que les États-Unis sont l'un des plus grands pollueurs mondiaux. Cependant, une délégation américaine sera présente sur place, notamment avec la présence de John Kerry, l'émissaire américain pour le climat. La Chine est également absente, bien qu'une délégation chinoise soit présente.
Les attentes de cette conférence
Cette COP 28 suscite de nombreuses attentes en termes de mesures concrètes prises pour lutter contre le changement climatique. Les défenseurs de l'environnement voient cette conférence comme une opportunité pour discuter de la transition énergétique, notamment dans une région productrice de pétrole comme Dubaï. Il reste à voir les résultats et les engagements qui seront pris lors de cette conférence cruciale.
