L'équateur au bord du chaos : gangsters et narcotrafic en liberté

L'équateur au bord du chaos : gangsters et narcotrafic en liberté

Depuis hier soir, l'équateur est plongé dans une vague de violence sans précédent. Des images choquantes circulent, témoignant de la gravité de la situation. Des hommes armés ont fait irruption sur un plateau de télévision, des gardiens de prison et des policiers ont été pris en otage, et les attaques des gangs liés au narcotrafic se multiplient. Face à cette escalade, le président a décrété l'état de guerre interne. Le pays déplore déjà au moins 10 morts. La situation dans la capitale, Quito, reste tendue. Bien que le couvre-feu ait été levé, de nombreuses personnes restent chez elles par mesure de sécurité. Les magasins ouvrent plus tard et ferment plus tôt, les transports en commun sont peu fréquentés. La population vit dans la peur constante d'être prise pour cible par les gangs criminels qui tentent de protéger leurs chefs évadés. Le pays est totalement infiltré par le narcotrafic, que ce soit dans le système judiciaire, la politique ou l'administration pénitentiaire. Une situation qui s'aggrave depuis plusieurs années Le problème du narcotrafic en Équateur ne date pas d'hier. Depuis plusieurs années, le pays est infiltré par les cartels de la drogue, de manière de plus en plus visible. Les gangs criminels contrôlent désormais la justice, la politique et l'administration pénitentiaire. Cette situation a atteint son paroxysme l'année dernière, avec l'assassinat d'un candidat présidentiel quelques jours avant les élections. Le pays a également battu des records de violence, devenant le pays le plus violent d'Amérique latine, avec un taux de mortalité de 40 pour 100 000 habitants. L'évasion récente des chefs de gangs, considérés comme les ennemis publics numéro un, a accru le ras-le-bol de la population. Le président en appelle maintenant à la population pour soutenir une loi d'amnistie permettant aux forces de l'ordre d'agir sans crainte de poursuites judiciaires. Des affrontements violents sont à prévoir, car les gangs en question sont classés comme des groupes terroristes et disposent d'une force considérable. Une situation alarmante pour l'équateur L'équateur se trouve à un moment critique de son histoire. Le pays est en proie à la violence et à l'instabilité, avec des gangs criminels qui contrôlent les rouages du pouvoir. Les conséquences de cette infiltration sont désastreuses pour la population, qui vit dans la peur permanente. Il est urgent que des mesures drastiques soient prises pour rétablir l'ordre et la sécurité. Les autorités équatoriennes doivent agir rapidement pour démanteler les réseaux criminels et rétablir la confiance de la population. Les citoyens doivent également prendre leurs responsabilités et soutenir les actions du gouvernement. Il est crucial que l'Équateur retrouve sa stabilité et sa sécurité, pour le bien-être de tous. "Ce qui est nouveau, c'est l'explosion de la production de cocaïne ces dernières années en Colombie", dont une partie transite par l'Équateur, explique Bertrand Monnet, enseignant et spécialiste de l'économie du crime. Selon lui, l'Équateur est devenu une plateforme logistique pour les organisations criminelles qui exportent la cocaïne produite dans les Andes, principalement en Colombie. Cette situation a généré un afflux d'argent sale dans le pays, permettant aux gangs criminels de prendre le contrôle de certaines institutions, y compris au sein des forces de police. La corruption joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de ces organisations criminelles. L'argent gagné grâce au trafic de cocaïne offre une rentabilité considérable, ce qui facilite la corruption de nombreuses institutions. Les narcotrafiquants investissent également dans l'économie légale pour blanchir leur argent, notamment dans des secteurs tels que la construction et les supermarchés. Malgré l'ampleur de ce problème, les paradis bancaires, tels que Dubaï et le Panama, qui facilitent le blanchiment d'argent, ne subissent pas suffisamment de pression pour mettre fin à ces pratiques. Bertrand Monnet souligne également l'importance de la coopération internationale pour lutter contre le narcotrafic et le blanchiment d'argent. En conclusion, l'Équateur est confronté à une situation critique avec la montée de la violence liée au narcotrafic. Les gangs criminels contrôlent une grande partie du pays, et la population vit dans la peur et l'instabilité. Il est impératif que des mesures drastiques soient prises pour démanteler les réseaux criminels et rétablir la sécurité dans le pays. Cela nécessitera la coopération des autorités équatoriennes, ainsi que la pression sur les paradis bancaires pour mettre fin au blanchiment d'argent. La situation actuelle est alarmante, mais avec une action rapide et coordonnée, l'Équateur peut retrouver sa stabilité et assurer la sécurité de sa population.