L'ARCOM contraint CNEWS à respecter le pluralisme et la déontologie
Le Conseil d'État a rendu une décision qui oblige l'ARCOM à exercer un meilleur contrôle sur le pluralisme et la déontologie des chaînes de télévision, notamment CNEWS. Cette décision fait suite à une demande de l'association Reporter sans frontière (RSF), qui accuse CNEWS de ne pas respecter ses obligations légales en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information.
CNEWS est souvent critiquée pour son manque de neutralité et son parti pris en faveur de la droite et de l'extrême droite. Une étude de RSF révèle que 80 % des invités de la chaîne représentent la droite ou l'extrême droite, contre seulement 16 % pour la gauche et 4 % pour La République en marche. De plus, RSF souligne que la chaîne consacre seulement 13 % de son temps d'antenne à des sujets factuels, le reste étant du débat et du commentaire.
Pensez-vous que la décision du Conseil d'État concernant l'ARCOM et CNEWS est une avancée positive pour le pluralisme et la déontologie des médias en France ?
Jusqu'à présent, l'ARCOM avait peu réagi aux critiques envers CNEWS, infligeant des amendes insignifiantes pour la chaîne. Mais avec la décision du Conseil d'État, l'ARCOM est désormais contrainte de prendre des mesures pour faire respecter le pluralisme et la déontologie.
Cette décision du Conseil d'État marque-t-elle un tournant dans le paysage médiatique français ? L'ARCOM va-t-elle réellement se mettre à surveiller toutes les chaînes ? Peut-on encore agir contre les médias contrôlés par des milliardaires comme Boloré ? Autant de questions qui se posent aujourd'hui. Une chose est certaine, cette décision est une avancée dans la lutte pour un journalisme plus équilibré et respectueux des valeurs démocratiques. Reste à voir si elle aura un réel impact.
