La guerre Hamas-Israël : un risque de déflagration régionale
Depuis maintenant 21 jours, Israël et le Hamas sont engagés dans un conflit qui suscite de vives inquiétudes quant à une potentielle déflagration régionale. Selon François Esbour, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique, l'Iran et le Hezbollah disposent des capacités nécessaires pour entraîner ce conflit dans une dimension beaucoup plus violente et étendue au niveau régional.
L'attaque terroriste du Hamas
L'attaque du Hamas contre Israël est qualifiée de terroriste par François Esbour en raison des modes d'action utilisés et du nombre de civils tués. Il souligne également que l'Union européenne considère le Hamas comme une organisation terroriste. Emmanuel Macron soutient le droit d'Israël à se défendre, tout en appelant au respect du droit international.
Les leçons de la guerre de Mossoul
Pour illustrer la complexité de ce type d'opération, François Esbour évoque le siège de Mossoul contre Daesh. Malgré la destruction de la ville et le déplacement massif des civils, ce siège a permis de respecter le droit international. Ces enseignements peuvent être appliqués à la situation actuelle entre Israël et le Hamas.
"Pensez-vous que le conflit entre Israël et le Hamas pourrait dégénérer en une déflagration régionale ?"
Une possible offensive de grande ampleur
L'armée israélienne envisage une offensive de grande ampleur, similaire au siège de Mossoul. Cependant, une telle opération serait longue et difficile, ce qui soulève des interrogations quant à sa nécessité et à ses limites.
Le voyage de François Esbour
François Esbour s'est rendu en Israël, en Jordanie et en Égypte dans le but de trouver une solution à ce conflit. Bien que sa démarche ne soit pas encore couronnée de succès, il souligne l'importance de trouver une issue politique et de cadrer le rôle du Hamas.
Les risques d'une déflagration régionale
Les risques d'une déflagration régionale sont bien réels, selon François Esbour. L'Iran et le Hezbollah ont la capacité de transformer ce conflit en un conflit beaucoup plus violent et étendu à l'échelle régionale. Une erreur d'appréciation à Téhéran ou à Beyrouth pourrait avoir des conséquences désastreuses.
