Guerre contre le Hamas : Israël face à la menace de la multiplication des fronts
Un calme précaire règne à la frontière libano-israélienne en milieu de soirée. Tsahal a procédé à des tirs de fusée éclairant au-dessus de plusieurs régions frontalières. Selon des sources locales, l'armée israélienne a renforcé ce jeudi ses effectifs le long de la ligne bleue, multipliant les patrouilles et les opérations de surveillance de la frontière. Aucun tir de roquette contre Israël, de bombardement, ni de bombardement en territoire libanais n'ont été enregistrés aujourd'hui.
En fin d'après-midi, et pour la 2e journée consécutive, de fausses alertes relayées par les médias locaux ont semé la confusion pendant de longues heures à la frontière. Les intoxes inondent la toile libanaise et alimentent les angoisses, notamment celle des habitants des régions frontalières qui craignent une escalade et possiblement une nouvelle guerre. Les Casques bleus de la FINUL et l'armée libanaise demeurent mobilisés le long de la ligne bleue et dans les régions frontalières, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Il s'agit des premières frappes israéliennes sur la Syrie depuis le début de l'offensive du Hamas contre Israël. Les aéroports de Damas et d'Alep sont les deux principaux aéroports du pays. Selon la télévision d'État, ces attaques ont endommagé plusieurs tarmacs, les mettant temporairement hors service. Les avions qui devaient atterrir à Damas et à Alep ont dû être déroutés vers l'aéroport de l'attaquant.
L'armée syrienne estime quant à elle que ces frappes relèvent d'une tactique de diversion visant à détourner la tension des opérations israéliennes en cours à Gaza. Les bombardements de ces deux principaux aéroports syriens surviennent alors que le ministre iranien des Affaires étrangères est attendu demain en Syrie, mais aussi au Liban, dans le cadre d'une tournée régionale.
