Une fuite dévoile les discussions secrètes des officiers allemands
Une énorme fuite d'informations a secoué l'Allemagne ces derniers jours. Les conversations secrètes des officiers allemands ont été interceptées et diffusées, provoquant un scandale au sein du ministère de la Défense. Ces conversations portaient sur la destruction du pont de Crimée et la possible utilisation des missiles Taurus pour y parvenir.
La véracité de cette fuite a été confirmée par le ministère de la Défense allemand, ce qui ajoute encore plus de poids à cette affaire. Les officiers discutent de la faisabilité de détruire le pont en visant ses piliers avec les missiles Taurus. Cependant, ils soulèvent également des questions techniques et logistiques, telles que la nécessité de fournir aux Ukrainiens les données de planification de mission et les informations sur la cible.
Expertise technique et débat sur la cobelligérance
Pour analyser ces révélations, nous avons fait appel à Xavier Titelman, ancien préparateur de mission sur Rafale. Selon lui, les officiers allemands discutent principalement de la capacité des Ukrainiens à utiliser efficacement les missiles Taurus pour détruire le pont. Cela impliquerait de fournir aux Ukrainiens une base de données mondiale, comprenant des informations précises sur les cibles et les positions GPS.
Toutefois, il souligne également un obstacle technique. Les missiles français, tels que les Rafales armés de missiles Scalp, utilisent des systèmes de navigation plus avancés que les missiles ukrainiens. Cela pourrait entraîner un écart de précision lors de la visée des piliers du pont, ce qui n'est pas idéal pour une destruction efficace.
Pensez-vous que la France et la Grande-Bretagne devraient jouer un rôle plus direct dans les opérations militaires en Ukraine ?
La question de la cobelligérance
La question de la cobelligérance est également abordée dans ces conversations. Les officiers allemands discutent de la possibilité de fournir aux Ukrainiens les moyens de mener leurs opérations de manière autonome, sans leur soutien direct. Cependant, Xavier Titelman précise que la cobelligérance n'existe pas dans cette situation. La France et d'autres pays fournissent du matériel à l'Ukraine, mais cela ne signifie pas qu'ils sont directement impliqués dans les opérations militaires.
La France et la Grande-Bretagne plus impliquées que prévu ?
Ces révélations surviennent dans un contexte où la France et la Grande-Bretagne sont accusées d'être plus impliquées dans le conflit ukrainien qu'elles ne l'ont admis jusqu'à présent. Lors d'une récente déclaration, le chancelier allemand Olaf Scholz a laissé entendre que la France et la Grande-Bretagne jouent un rôle plus important dans le contrôle des cibles et l'accompagnement des opérations.
Cependant, Xavier Titelman apporte des précisions sur cette question. Selon lui, la France est capable de mener des opérations de destruction du pont de Crimée avec ses propres Rafales et missiles Scalp, sans avoir besoin d'intégrer les missiles Taurus. Il souligne également que la France respecte les règles internationales en matière de restriction de portée de ses missiles, contrairement à l'Allemagne qui pourrait avoir des difficultés à restreindre sa portée.
Cette fuite d'informations dévoile les débats internes au sein de l'Allemagne sur la possibilité de détruire le pont de Crimée. Elle met également en lumière les discussions sur la cobelligérance et sur le rôle de la France et de la Grande-Bretagne dans le conflit ukrainien. Cependant, il est important de souligner que ces informations restent à confirmer et que leur impact réel sur le conflit reste à déterminer.
