En Pologne, l'activisme pour l'accès libre à l'avortement est criminalisé

Auteur: Sandrine | Publié: 26 Novembre 2023, 01:00
En Pologne, l'activisme pour l'accès libre à l'avortement est criminalisé

En Pologne, l'accès à l'avortement est de plus en plus restreint

En Pologne, les lois sur l'avortement se durcissent, ce qui rend l'accès à cette procédure de plus en plus difficile pour les femmes. Les activistes se mobilisent pour soutenir ces femmes, mais leur solidarité est considérée comme un crime par la justice polonaise.

Des réseaux tels qu'Abortion Without Borders et Abortion Dream Team se sont formés pour offrir une assistance en ligne et par téléphone aux femmes qui souhaitent avorter. Ils leur fournissent des informations médicales, les aident à se procurer des pilules abortives et les accompagnent tout au long du processus. Cependant, ces actions sont criminalisées en Pologne et les activistes risquent des poursuites judiciaires.

Pensez-vous que les restrictions à l'avortement en Pologne sont préoccupantes ?


2 votes

Cette situation met en lumière la réalité difficile des femmes en Pologne, qui sont souvent victimes de violences physiques et psychologiques. Beaucoup d'entre elles se retrouvent dans des relations abusives, où leur partenaire exerce un contrôle sur leur corps et leur capacité à prendre des décisions.

Le système judiciaire polonais est également critiqué pour son manque de protection des femmes victimes de violence domestique. Les témoignages montrent que les policiers n'interviennent pas et ne prennent pas au sérieux les plaintes des femmes.

Face à cette situation alarmante, les activistes continuent leur combat pour l'accès à l'avortement en Pologne. Ils espèrent que la société polonaise se montrera solidaire et soutiendra leurs efforts pour les droits des femmes.

En France, le droit à l'avortement est protégé et les femmes ont le choix de mettre fin à leur grossesse. Les délais pour la réalisation d'une interruption volontaire de grossesse dépendent de la méthode utilisée, qu'elle soit médicamenteuse ou instrumentale. Les femmes peuvent consulter un médecin ou une sage-femme pour obtenir des informations et prendre leur décision en toute autonomie.

Il est également important de souligner que les mineures en France peuvent demander une IVG sans autorisation parentale, mais doivent être accompagnées d'une personne majeure de leur choix. Les consultations préalables à l'IVG sont obligatoires et permettent à la patiente de réfléchir à sa décision et de recevoir toutes les informations nécessaires.

En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse ont été enregistrées en France, avec une nette augmentation par rapport aux années précédentes. L'IVG médicamenteuse représente la majorité des cas, mais l'IVG instrumentale reste également une option jusqu'à un certain stade de la grossesse.

Ces données soulignent l'importance de préserver l'accès à l'avortement et de continuer à lutter pour les droits reproductifs des femmes, tant en France qu'à l'étranger.



Commentaires

  Commenter

Commentaires


Commenter




Inscrivez-vous à notre newsletter

Ok!

Ce site Web utilise des cookies pour vous garantir la meilleure expérience