Darmanin annonce la fin du droit du sol à Mayotte : un tournant radical pour l'île
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait une déclaration choc en annonçant la fin du droit du sol à Mayotte. Selon lui, le président de la République a demandé la mise en place d'une révision constitutionnelle pour inscrire cette mesure radicale. Dorénavant, il ne sera plus possible de devenir français à Mayotte si l'on n'est pas enfant de parents français.
Cette décision vise à mettre un terme à l'attractivité de l'île pour les migrations irrégulières. Que ce soit pour ceux qui viennent illégalement ou régulièrement, l'objectif est d'empêcher les naissances sur l'île dans l'espoir d'obtenir la nationalité française.
Mayotte est le département le plus pauvre de France, avec une population de 310 000 habitants, dont 48% sont des immigrés comoriens ou d'autres pays d'Afrique. L'immigration incontrôlée et l'insécurité ont provoqué des tensions dans l'archipel, avec des barrages routiers de collectifs citoyens pour protester contre la situation.
Pensez-vous que la fin du droit du sol à Mayotte est une mesure efficace pour contrôler l'immigration irrégulière ?
Gérald Darmanin a souligné que l'autorité de l'État à Mayotte ne sera pas seulement mesurée par le nombre de forces de l'ordre supplémentaires, mais aussi par des changements profonds dans le droit pour empêcher l'arrivée de personnes non autorisées. Il a également annoncé la suppression du visa territorialisé, qui empêche les détenteurs d'un titre de séjour à Mayotte de venir en France métropolitaine.
Cette mesure ne s'appliquera qu'à Mayotte et fera l'objet d'une révision constitutionnelle présidée par le président de la République lui-même. Les réactions à cette annonce sont déjà vives et suscitent des questions sur les conséquences pour l'île et ses habitants.
