COP28 : un accord "historique" pour la sortie des énergies fossiles
L'accord final de la COP28, qui s'est tenue à Dubaï, a été qualifié d'accord "historique" par de nombreux médias. Pour la première fois depuis 30 ans, une conférence internationale sur le climat mentionne une transition hors des énergies fossiles, ce qui constitue un signal fort. Cependant, les activistes et certains États ont exprimé leur déception car l'accord ne mentionne pas une sortie totale des énergies fossiles.
Malgré cette avancée, de nombreuses limites subsistent. Les pays les plus vulnérables ne disposent pas des moyens nécessaires pour faire face aux effets du dérèglement climatique et opérer leur transition énergétique. De plus, des solutions technologiques, comme la captation carbone, sont considérées comme problématiques. Il est donc évident que l'accord reste en deçà de ce qui est nécessaire pour préserver notre planète.
Ces insuffisances de l'accord alimentent les doutes qui grandissent quant à l'efficacité du processus des COP. Certains scientifiques et activistes ont organisé une COP alternative à Bordeaux, affirmant que les COP seules ne peuvent pas résoudre le problème du changement climatique de manière juste et acceptable pour les générations futures.
Pensez-vous que l'accord de la COP28 est suffisamment ambitieux pour lutter contre le changement climatique ?
La conférence s'est déroulée aux Émirats arabes unis, qui sont le 7e producteur mondial de pétrole, ce qui a soulevé des critiques sur le conflit d'intérêts potentiel. De plus, la présence de hauts responsables des industries fossiles dans les délégations des pays a été pointée du doigt.
Malgré ces critiques, l'accord de la COP28 représente tout de même une avancée importante. Pour la première fois, les énergies fossiles sont mentionnées comme responsables à 90% du réchauffement climatique. Cependant, la formulation de l'accord reste vague et ne précise pas de plan d'action précis ni de date butoir. De plus, le gaz est considéré comme une "énergie de transition", ce qui suscite des inquiétudes quant à l'engagement réel des pays à abandonner les énergies fossiles.
En conclusion, l'accord de la COP28 est un premier pas encourageant vers la sortie des énergies fossiles, mais il reste encore beaucoup à faire pour limiter les effets dévastateurs du dérèglement climatique. Des actions concrètes doivent être mises en place et notre société doit être repensée afin de préserver un avenir vivable, durable et juste pour toute l'humanité.
