Des tirs entre le Liban et Israël ce weekend
ont fait une dizaine de morts côté libanais, dont des civils, et deux morts et plusieurs blessés côté israélien. Beaucoup craignent désormais un élargissement du conflit dans toute la région. Mais quels pays pourraient être concernés et comment les combats pourraient-ils évoluer ?
Tout d'abord, la situation humanitaire est critique à Gaza
où l'accès à l'eau potable est limité et où on manque de tout selon les ONG et l'ONU. Plus d'un million de personnes ont déjà fui vers le sud de Gaza après les alertes de l'armée israélienne. L'Organisation des Nations Unies parle d'une catastrophe humanitaire inédite.
Concernant Israël
l'armée se prépare à une offensive terrestre à Gaza, en plus des frappes aériennes qui visent le territoire depuis une semaine. Le but est d'éradiquer le Hamas, mouvement pro-palestinien contrôlant actuellement la bande de Gaza.
Sur la frontière entre le Liban et Israël
la situation est également tendue, avec des tirs entre les deux pays ce weekend. Derrière ces tirs, on retrouve le Hezbollah, une organisation islamiste libanaise proche du Hamas. L'armée israélienne s'est dit prête à réagir de manière agressive et déterminée à chaque attaque du Hezbollah.
En Iran
le gouvernement soutient le Hamas et aurait joué un rôle déterminant dans l'attaque contre Israël. L'Iran menace d'intervenir si Israël mène une offensive à Gaza.
Du côté d'Israël
les États-Unis et l'Union européenne ont envoyé de l'aide militaire. Cependant, certains pays occidentaux ont exprimé leur vigilance et appellent à respecter le droit humanitaire international et à épargner les civils.
D'autres pays sont également impliqués
comme la Syrie, d'où des roquettes ont été tirées vers le plateau du Golan, territoire syrien annexé par Israël en 1967. La Russie a jugé inacceptable le siège de Gaza par Israël, tandis que l'Arabie Saoudite a suspendu ses discussions avec Israël en raison de la situation actuelle du conflit. Enfin, l'Égypte, qui partage une frontière avec la bande de Gaza, refuse actuellement d'ouvrir ses frontières.
La situation est donc critique et il est important de suivre de près l'évolution du conflit et ses conséquences.