CAN 2024 : Les Lions de la Teranga éliminés par les Eléphants, le football est cruel

Auteur: Stéphane | Publié: 30 Janvier 2024, 08:00
CAN 2024 : Les Lions de la Teranga éliminés par les Eléphants, le football est cruel

Élimination cruelle pour les Lions de la Teranga face aux Eléphants de la Côte d'Ivoire

Les Lions de la Teranga ont été éliminés de la CAN 2024 par les Eléphants de la Côte d'Ivoire. Malgré une prestation solide, l'équipe sénégalaise n'a pas réussi à se qualifier pour la prochaine étape de la compétition.

La rencontre s'est jouée aux tirs au but, et c'est finalement la Côte d'Ivoire qui a pris l'avantage. Les Lions de la Teranga ont montré de belles choses tout au long du match, avec une bonne maîtrise en première période et un premier but marqué. Cependant, ils ont perdu un peu de leur efficacité par la suite, ce qui a permis aux Ivoiriens de prendre le contrôle du jeu.

Malgré cette défaite, l'équipe sénégalaise peut être fière de sa performance dans cette compétition. Ils ont montré un jeu solide et une montée en puissance tout au long de la phase de poule. Malheureusement, ils sont tombés sur une équipe ivoirienne revancharde et déterminée à montrer un meilleur visage devant son public.

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Les Lions de la Teranga rentrent donc à la maison, déçus mais la tête haute. Ils devront se reposer et se préparer pour les prochaines compétitions à venir.

La sélection ivoirienne célèbre sa victoire contre le Sénégal, en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations, à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), le 29 janvier 2024.

« Cabri mort n’a pas peur du couteau. » Ce proverbe ivoirien, Aliou Cissé l’a bien entendu. Même si ses hommes ont aiguisé leurs crampons, le sélectionneur du Sénégal est averti : la Côte d'Ivoire, même blessée, traumatisée, humiliée, veut renaître de ses larmes sur la pelouse verdoyante du stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro.

Lundi 29 janvier, les Lions de la Teranga ont affronté des Elephants qui avaient égaré leurs défenses depuis le début de « leur » Coupe d'Afrique des nations (CAN). Ils les ont retrouvés après un match au scénario irréel en sortant le Sénégal aux tirs au but (1-1, 4-5 t-a-b).

Ce huitième de finale est le match des déséquilibres. Le Sénégal est la seule équipe du tournoi qui a remporté ses trois matchs de poules (9 points, 8 buts marqués pour un seul encaissé). Le sage Cissé se méfie. « Nos 9 points, tout ça, c’est le passé, a-t-il pointé en conférence de presse, la veille du match. Nous respectons tout le monde mais nous ne craignons personne. Nous sommes nos propres ennemis. On a fait de bons débuts mais tout ça ne comptera plus demain, c’est fini. C’est une nouvelle compétition [qui commence]. »

La Côte d'Ivoire, quant à elle, a été la seizième et dernière équipe repêchée pour la phase à élimination directe (3 points, 2 buts marqués pour cinq concédés). « Cette résurrection, elle vient vraiment de loin, a reconnu le nouveau sélectionneur, Emerse Faé, ancien adjoint de Jean-Louis Gasset qui s’est retiré après le revers cinglant contre la Guinée équatoriale (0-4). C’est une deuxième chance que Dieu nous donne. Sincèrement, on n’a pas le droit de ne pas jouer cette deuxième chance à fond. »

Dans la capitale du pays, Dieu est sur toutes les lèvres. De la basilique – plus large édifice chrétien du monde –, aux modestes échoppes bordant des rues larges et qui s’étirent à l’infini, tout le monde veut croire au « miracle ». Tous les signes sont bons à prendre, comme celui de voir l’équipe jouer non plus à Abidjan mais à Yamassoukro, sur la terre natale de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire. « Il y a de la confiance, et comme on dit chez nous : “Homme couché, n’a plus peur de tomber” », clame Boris Odilon, journaliste ivoirien à Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), la télévision nationale.

Les larmes ont séché, et la chaleur n’y est pour rien. « Ça serait pour moi inadmissible que les attitudes ne changent pas alors qu’on revient de si loin », a insisté Emerse Faé. A 40 ans, le sélectionneur par intérim a vécu son premier match d’une intensité folle. Il a voulu voir « de vrais Elephants » sur le terrain et qu’ils « se rachètent » de leur fiasco. Message reçu.



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