Attaque terroriste à Paris: l'assaillant avait prêté allégeance à l'EI et était sous suivi psychiatrique
Un homme de 26 ans, Armand Rajampour Miandoab, a perpétré une attaque terroriste à Paris, prêtant allégeance à l'État islamique. Originaire d'Iran et connu des services de renseignement et de la justice français, il avait déjà fait l'objet d'un fichage pour radicalisation en 2016. Sa famille, inquiète de sa conversion et de sa radicalisation, a souligné qu'il s'était radicalisé via Internet dès l'âge de 17 ans.
Outre sa radicalisation rapide, l'assaillant souffrait de troubles psychiatriques et suivait un traitement médicamenteux depuis plusieurs années. Cependant, en 2022, il aurait décidé d'arrêter de se soigner, une information connue des autorités. Bien qu'il ne faisait pas l'objet d'une hospitalisation, il était suivi médicalement.
Pensez-vous que le suivi psychiatrique des individus radicalisés devrait être renforcé ?
Le suspect entretenait également des liens avec plusieurs individus impliqués dans des actes terroristes. En 2016, il échangeait sur les réseaux sociaux avec Adel Kermich, l'un des auteurs de l'attentat qui a coûté la vie au père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray. Il était également en contact avec l'assaillant des policiers de Magnanville, Larossi Abala. En 2020, peu de temps après sa sortie de prison, il a discuté pendant plusieurs jours avec le futur assassin de Samuel Paty.
Malgré la surveillance de la DGSI sur ses activités en ligne, aucun comportement inquiétant n'avait été repéré avant que l'assaillant ne passe à l'acte. Il vivait encore dans le quartier de Juvisy, sous contrôle judiciaire.
Armand Rajabpour-Miyandoab, un terroriste déjà condamné
Armand Rajabpour-Miyandoab, l'homme soupçonné d'avoir commis l'attaque au couteau à Paris, avait déjà été arrêté en 2016 et condamné en mars 2018 pour association de malfaiteurs terroriste. Il avait écopé de cinq ans de prison, dont un avec sursis, par le tribunal correctionnel de Paris. La justice antiterroriste s'est donc saisie de l'enquête après cette nouvelle attaque.
Radicalisation précoce et suivi psychiatrique
Armand Rajabpour-Miyandoab s'était radicalisé dès l'âge de 17 ans, principalement via Internet. Sa famille était inquiète de sa conversion religieuse et de sa radicalisation. Il était également connu des services de renseignement et de la justice français depuis 2016, lorsqu'il avait été fiché pour radicalisation.
En plus de sa radicalisation, l'assaillant souffrait de troubles psychiatriques et suivait un traitement médicamenteux depuis plusieurs années. Cependant, en 2022, il aurait décidé d'arrêter de se soigner, une information connue des autorités. Bien qu'il ne faisait pas l'objet d'une hospitalisation, il était suivi médicalement.
Liens avec d'autres individus impliqués dans des actes terroristes
Armand Rajabpour-Miyandoab entretenait des liens avec plusieurs individus impliqués dans des actes terroristes. En 2016, il échangeait sur les réseaux sociaux avec Adel Kermich, l'un des auteurs de l'attentat qui a coûté la vie au père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray. Il était également en contact avec l'assaillant des policiers de Magnanville, Larossi Abala. En 2020, peu de temps après sa sortie de prison, il a discuté pendant plusieurs jours avec le futur assassin de Samuel Paty.
Aucun comportement inquiétant repéré malgré la surveillance en ligne
Malgré la surveillance de la DGSI sur les activités en ligne de l'assaillant, aucun comportement inquiétant n'avait été repéré avant qu'il ne passe à l'acte. Il vivait encore dans le quartier de Juvisy, sous contrôle judiciaire. Les autorités continuent d'enquêter pour comprendre comment cette attaque a pu être perpétrée malgré les antécédents du suspect.
