Les 100 premiers jours de l'anarcho-libertarien Javier Milei à la présidence argentine
Depuis son arrivée au pouvoir, Javier Milei, économiste de formation, a fait parler de lui avec ses choix radicaux et controversés. En seulement 100 jours, il a mis en place une série de mesures choc pour relancer l'économie argentine et lutter contre la classe politique corrompue.
Le président argentin n'a pas hésité à prendre des décisions impopulaires, comme la libéralisation des prix, la dévaluation de la monnaie, l'annulation d'une loi sur l'encadrement des loyers, la suppression de 50 000 emplois publics, ainsi que des aides à l'énergie et aux transports. Ces mesures ont eu un impact direct sur la population, qui a perdu près de 20% de pouvoir d'achat en seulement deux mois. La pauvreté a également augmenté de 15%, touchant désormais six Argentins sur dix.
Malgré les critiques, Javier Milei affirme être tout près du but. Il annonce que l'inflation est redescendue à 13% et que le déficit zéro se rapproche. Le président argentin se présente comme un "gladiateur" qui ne se rend jamais, mais il est également confronté à des coups politiques inattendus.
Pensez-vous que les mesures économiques radicales de Javier Milei sont bénéfiques pour l'Argentine ?
La vice-présidente Victoria Villaruel, désignée par Javier Milei lui-même, a été accusée de manœuvres inquiétantes, notamment en inscrivant prématurément à l'ordre du jour du Sénat un méga décret "de nécessité et d'urgence". Ce projet a été rejeté, ce qui constitue un camouflet pour le président. Victoria Villaruel a également été soupçonnée d'avoir rencontré secrètement l'ancien président Macri, ce qui a renforcé les tensions au sein du gouvernement.
Malgré ces obstacles, Javier Milei conserve le soutien de 45% de la population argentine. Son style punk et ses méthodes radicales semblent séduire une partie de l'opinion publique. Cependant, cette nouvelle affaire de limogeage en direct à la télévision pourrait éroder davantage sa popularité. Affaire à suivre.
