Antony Blinken en tournée diplomatique au Moyen-Orient pour éviter l'escalade du conflit Israël-Hamas

Auteur: Stéphanie | Publié: 05 Janvier 2024, 06:00
Antony Blinken en tournée diplomatique au Moyen-Orient pour éviter l'escalade du conflit Israël-Hamas

Antony Blinken de retour au Moyen-Orient pour la quatrième fois depuis le début de la guerre

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, s'est envolé jeudi soir de Washington pour une tournée diplomatique au Moyen-Orient dans le but d'éviter l'extension du conflit entre Israël et le Hamas. Son objectif est de jouer les pompiers en tentant de rétablir la paix dans la région.

Lors de cette tournée, Antony Blinken se rendra en Israël, en Syrie, en Grèce, en Turquie, en Jordanie et en Égypte. Cette visite intervient dans un contexte particulièrement tendu, marqué par l'assassinat du numéro 2 du Hamas au Liban, attribué à Israël. Les États-Unis cherchent à éviter une escalade du conflit qui s'étendrait hors de Gaza.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a également discuté cette semaine avec son homologue française, Catherine Colona, pour trouver des mesures visant à éviter l'escalade en Iran et au Liban. Les États-Unis jouent un jeu d'équilibriste, étant l'allié d'Israël tout en cherchant à faire pression pour une retenue dans l'offensive israélienne à Gaza.

Pensez-vous que la visite d'Antony Blinken au Moyen-Orient contribuera à la résolution du conflit entre Israël et le Hamas ?


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Pendant sa tournée, Antony Blinken plaidera pour une plus grande aide humanitaire dans la bande de Gaza. Cependant, pour l'instant, l'administration Biden ne parle pas de cesser le feu.

Antony Blinken au Mexique pour tenter de résoudre le casse-tête de l'immigration vers les États-Unis

Face à un nouvel afflux de migrants à la frontière sud des États-Unis, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rend mercredi au Mexique pour tenter de trouver des solutions avec le président Andres Manuel Lopez Obrador. Dimanche, une caravane de milliers de migrants a quitté le sud du Mexique pour tenter de rejoindre les États-Unis.

Ces dernières semaines, quelque 10 000 personnes par jour ont tenté de traverser illégalement la frontière sud des États-Unis, soit près du double des chiffres d'avant la pandémie. Et une caravane de milliers de migrants a quitté le sud du Mexique dimanche pour tenter de rejoindre les États-Unis.

Débordées par l'afflux, les autorités américaines ont dû fermer des postes-frontières pour s'occuper des migrants qui tentent des traversées clandestines.

Antony Blinken doit rencontrer mercredi à Mexico le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador. Le secrétaire d'État sera accompagné du ministre de la Sécurité intérieure, chargé notamment de la police aux frontières, Alejandro Mayorkas, et de la conseillère à la Sécurité intérieure, Liz Sherwood-Randall.

Le président Lopez Obrador, qui a discuté au téléphone avec Joe Biden le 21 décembre, s'est engagé à renforcer les mesures de contention des migrants dans le sud du pays, à la frontière avec le Guatemala.

  • La délégation américaine doit discuter avec Andres Manuel Lopez Obrador de "l'urgente nécessité de voies (d'immigration) légales et du renforcement des actions coercitives", selon le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller.
  • Le Mexique, après des accords avec Joe Biden et son prédécesseur Donald Trump, accueille sur son sol les migrants qui cherchent à entrer aux États-Unis.

Washington va sans doute demander au Mexique de garder encore des migrants sur son sol, en leur donnant par exemple des permis de travail, estime Andrew Rudman, chercheur spécialiste du Mexique au sein du cercle de réflexion Wilson Center de Washington. "L'administration Biden cherche à montrer, pour des raisons de politique intérieure, qu'ils font tout ce qui est possible" dans ce dossier, explique-t-il. Mais "l'un des défis, c'est que tout le monde veut une solution tout de suite à un problème mondial qui existe depuis longtemps", "il n'y a pas de baguette magique". "La plupart de ces personnes émigrent parce qu'ils ont pris une décision rationnelle : leur vie sera meilleure aux États-Unis", ajoute-t-il.



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