Guterres appelle au cessez-le-feu à Gaza
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, a demandé un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'une réunion d'urgence au Conseil de sécurité. Il a averti que l'ordre public et humanitaire à Gaza risquaient de s'effondrer et a décrit la situation comme un véritable cauchemar. Les conditions pour l'acheminement de l'aide humanitaire ne sont plus réunies, ce qui fait craindre une famine imminente.
Guterres a souligné que le système de santé de Gaza est en train de s'effondrer, avec plus de la moitié des hôpitaux incapables de fonctionner. Il a également condamné les attaques du Hamas qui ont déclenché l'opération israélienne, les qualifiant d'inexcusables. Cependant, il a rappelé que la brutalité du Hamas ne justifie pas un châtiment collectif du peuple palestinien.
Le secrétaire général de l'ONU a donc demandé un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza. Le Conseil de sécurité, composé de 15 membres, est en train de voter sur cette mesure d'urgence. Il est important de noter que les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni, en tant que membres permanents, possèdent un droit de veto qui pourrait bloquer l'adoption du cessez-le-feu.
Pensez-vous qu'un cessez-le-feu immédiat est nécessaire à Gaza ?
Josep Borrell suggère un cessez-le-feu permanent à Gaza
Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, a déclaré lors d'une réunion de l'Union pour la Méditerranée que la pause humanitaire à Gaza pourrait évoluer vers un cessez-le-feu permanent. Il a souligné que la pause devrait être prolongée afin de permettre une solution politique durable. Un consensus se dégage en faveur d'un cessez-le-feu prolongé permettant la libération d'un plus grand nombre d'otages et lié à un processus politique.
Borrell a exposé sa vision d'une résolution politique basée sur une solution à deux États, dans laquelle une Autorité palestinienne renforcée prendrait le contrôle de la bande de Gaza avec le soutien de l'Union européenne. Il a averti que si cette solution échoue, la bande de Gaza deviendrait un terreau propice à la violence et à l'extrémisme, ce qui serait préjudiciable à l'Europe.
Ces déclarations interviennent alors que la trêve de quatre jours obtenue grâce à la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis touche à sa fin. Le chef de la diplomatie de l'Union européenne a également condamné le financement des colonies illégales par le gouvernement israélien, soulignant que les colonies sont un obstacle à la sécurité d'Israël.
