Alexandre Benalla revient sur la fameuse gifle de Macron
Le célèbre Alexandre Benalla, ancien responsable de la sécurité d'Emmanuel Macron, a accepté de répondre aux questions de l'équipe de l'émission FAH. Dans cette entrevue exclusive, il revient sur la célèbre gifle donnée par un individu lors d'un déplacement présidentiel.
Benalla révèle que la sécurité du président repose sur une anticipation maximale de tous les scénarios possibles. Cependant, il admet que dans certains cas comme celui-ci, où le président va au contact des gens, il est impossible d'anticiper un geste agressif. La gifle aurait pu être bien plus grave, insiste-t-il.
Il révèle également que les gendarmes et policiers en charge de la sécurité du président sont présents dans la foule pour détecter tout comportement suspect. Mais dans ce cas précis, il s'agissait d'une personne déterminée et aucun dispositif de sécurité n'aurait pu l'empêcher.
Pensez-vous que la peine confirmée en appel pour Alexandre Benalla est juste ?
Benalla évoque également l'intimité qu'il partageait avec le président lors de leurs déplacements, notamment au ski. Il confirme que la sécurité était bien assurée, avec des policiers et des gendarmes armés.
Enfin, il aborde la question de la décision d'annuler le déplacement en Ukraine pour des raisons de sécurité. Selon lui, c'est le chef de la sécurité du président qui décide en dernier ressort, en fonction des informations fournies par les services de renseignement.
Cette entrevue exclusive offre un éclairage intéressant sur la sécurité du président et les défis auxquels sont confrontés les responsables de sa protection.
Affaire Benalla : condamnation confirmée en appel
L’ancien chargé de mission de l’Elysée, Alexandre Benalla, a été condamné en appel à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme aménageable, dans l’affaire des violences du 1er mai 2018. Sa peine est identique à celle prononcée en première instance.
Alexandre Benalla, aujourd'hui âgé de 32 ans, a également été reconnu coupable d’avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017.
La cour d'appel a confirmé la peine de prison prononcée par le tribunal correctionnel, ainsi que l'amende de 500 euros et les interdictions de porter une arme pendant dix ans et d'exercer une fonction publique pendant cinq ans.
La décision de la cour d'appel a été prononcée en quelques secondes, sans motivation de la peine. Alexandre Benalla, qui vit aujourd'hui en Suisse et travaille dans le privé, n'a pas fait de déclaration en sortant de la salle d'audience. Ses avocats ont annoncé qu'ils formeraient un pourvoi en cassation pour que les problématiques juridiques soulevées par la défense soient tranchées par la haute juridiction.
Retour sur l'affaire Benalla
- L'affaire Benalla a éclaté le 18 juillet 2018, lorsque le journal Le Monde a révélé une vidéo où Alexandre Benalla brutalisait un couple lors d'une manifestation.
- L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron avait été suspendu quinze jours mais conservait un bureau à l'Élysée.
- L'affaire a entraîné un séisme politique et a porté atteinte au pouvoir d'Emmanuel Macron.
- Alexandre Benalla et son co-accusé Vincent Crase ont été sanctionnés pour avoir brutalisé plusieurs personnes lors de cette manifestation. Ils ont été reconnus coupables de violences en réunion et d'usurpation de la fonction de policier.
- La cour d'appel a confirmé les peines prononcées en première instance, sauf pour une amende de 500 euros pour Vincent Crase.
- Les avocats d'Alexandre Benalla ont annoncé qu'ils formeraient un pourvoi en cassation contre la décision de la cour d'appel.
Cette affaire a eu de nombreuses répercussions et continue d'alimenter les débats en France.
