En visite dans une exploitation agricole, Gabriel Attal tente de déminer la crise agricole
Dans un contexte de tensions et de colère des agriculteurs, Gabriel Attal, Premier ministre français, s'est rendu ce matin chez un maraîcher d'Indre-et-Loire. Ce déplacement surprenant, prévu au dernier moment, avait pour objectif de calmer les agriculteurs et de justifier les annonces faites vendredi dernier.
Une prise de parole musclée pour défendre l'agriculture
Lors de sa visite, Gabriel Attal a pris la parole pour rappeler l'importance de la production agricole. Il a taclé au passage les défenseurs d'une agriculture plus raisonnée, en affirmant que produire moins serait une forme de décroissance pour l'agriculture française. Le Premier ministre a ainsi affiché sa détermination à soutenir l'agriculture et à avancer rapidement sur les problématiques actuelles.
Une colère des agriculteurs toujours présente
Malgré ce déplacement, les agriculteurs restent déterminés et la colère semble loin de s'apaiser. Ce déplacement n'a donc pas suffi à calmer les tensions et à répondre aux revendications des agriculteurs.
Pensez-vous que la visite de Gabriel Attal chez un maraîcher d'Indre-et-Loire aidera à résoudre la crise agricole ?
Gabriel Attal évoque de nouvelles mesures face à la menace de "siège de la capitale"
En réponse à la menace des syndicats agricoles d'organiser un "siège de la capitale" à partir de lundi, Gabriel Attal a déclaré qu'il envisageait des mesures "supplémentaires" pour protéger les agriculteurs contre la concurrence déloyale. Il a souligné la nécessité de clarifier les choses et de prendre des mesures supplémentaires pour faire face à la concurrence déloyale de pays qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes règlementaires que la France.
Malgré ces annonces, les agriculteurs restent mobilisés et prévoient de maintenir leur mobilisation. Les syndicats agricoles ont appelé à un "siège" de Paris à partir de lundi pour une durée indéterminée, dans le but de pousser le gouvernement à aller plus loin dans ses réponses aux revendications des agriculteurs.