Adoptions illégales en Corée du Sud : une quête de vérité émouvante
Dans le cadre du scandale des adoptions illégales en Corée du Sud, une Suissesse adoptée en 1970 par un couple vaudois, nommée Sylvie, est déterminée à retrouver la vérité sur ses origines. Suite à la reconnaissance par la Confédération suisse de l'illégalité de nombreuses adoptions internationales, Sylvie a décidé de reprendre ses recherches. Cependant, sa démarche est semée d'embûches.
En décembre dernier, une étude réalisée par l'université de Zurich et commandée par la Confédération a révélé des falsifications de documents et d'indications d'origine dans les années 70 et 80, touchant de nombreuses adoptions illégales dans 10 pays. Cette reconnaissance a été un choc pour Sylvie, qui réalise que ses parents adoptifs, décédés depuis longtemps, n'auraient jamais imaginé avoir adopté un enfant qui aurait pu être enlevé à sa famille biologique.
Pensez-vous que les gouvernements devraient mettre en place des mesures spécifiques pour aider les victimes d'adoptions illégales internationales?
Les adoptions illégales en Corée du Sud ont été particulièrement nombreuses, avec près de 200 000 bébés volés, vendus et mis à disposition pour l'adoption internationale. Le programme HT, fondé par des Américains, a notamment joué un rôle majeur en proposant des enfants à l'adoption en fabriquant parfois de faux documents d'orphelin.
L'ONG Terre des Hommes, qui a travaillé avec HT depuis les débuts de l'adoption internationale, a finalement dénoncé les dérives du système en 2013 et a cessé son rôle d'intermédiaire. Cependant, elle continue de soutenir psychologiquement les personnes adoptées.
Sylvie est déterminée à connaître la vérité sur son adoption. Elle a fait une demande auprès de Terre des Hommes pour consulter son dossier, mais a été renvoyée vers les responsables du canton. Malheureusement, sa demande n'a pas abouti et elle reste avec de nombreuses questions sans réponse.
Cependant, malgré ces obstacles, Sylvie ne compte pas abandonner sa quête de vérité. Elle prévoit de se rendre en Corée du Sud à l'automne prochain pour poursuivre ses recherches et espère en apprendre davantage sur son passé.
En parallèle, au Danemark, un autre scandale lié aux adoptions internationales a éclaté. Un rapport a révélé que de nombreuses adoptions d'enfants en provenance de Corée du Sud étaient illégales. Les agences d'adoption danoises savaient que leurs partenaires sud-coréens falsifiaient parfois l'identité des enfants adoptés dans les années 1970 et 1980. Suite à ces révélations, le Danemark a suspendu toutes les adoptions internationales dans le pays.
Face à ces scandales, les victimes des adoptions illégales réclament la vérité et la justice. Des commissions d'enquête sont mises en place pour examiner ces pratiques illégales et établir les responsabilités. Dans le cas du Danemark, de nombreuses personnes demandent la création d'une commission indépendante pour enquêter sur l'histoire des procédures d'adoption internationale. L'Institut danois des droits humains soutient également cette demande, afin de faire toute la lumière sur ces histoires tragiques.
Ces scandales d'adoptions illégales en Corée du Sud et au Danemark sont donc des affaires graves qui nécessitent une enquête approfondie et une réponse adéquate. Les victimes de ces pratiques illégales ont le droit de connaître la vérité sur leur passé et de poursuivre leurs recherches pour retrouver leur famille biologique.
