30 milliards d'économies : les riches ont profité, les pauvres vont payer
Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron s'est engagé à protéger les plus fragiles, à renforcer les solidarités et à lutter contre les inégalités. Cependant, les dernières mesures prises par le gouvernement montrent une réalité bien différente. En réduisant d'un milliard d'euros le montant des sommes investies par l'État dans le soutien aux emplois aidés, Emmanuel Macron a provoqué un véritable plan social dans les secteurs de l'aide aux personnes et du caritatif. Les associations et les collectivités locales disposant de peu de ressources financières ont été directement touchées, ainsi que les populations précaires qui bénéficiaient de ces emplois. De plus, une réduction de 1,7 milliard d'euros a été annoncée pour l'aide personnalisée au logement (APL), touchant ainsi plusieurs millions de familles modestes. Pendant ce temps, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a été supprimé, faisant perdre à l'État près de 5 milliards d'euros par an. Cette mesure a été remplacée par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), rapportant seulement 800 millions d'euros par an. Ainsi, les riches continuent de bénéficier de cadeaux fiscaux tandis que les plus pauvres voient leurs aides diminuer. Cette politique inégalitaire, loin des promesses d'Emmanuel Macron, creuse les inégalités et désorganise les solidarités. Il est donc ironique de constater que le gouvernement, après avoir diminué les impôts des riches et des entreprises, s'étonne maintenant que les recettes fiscales soient en baisse. Alors que le rassemblement national continue de gagner du terrain dans les sondages, il est important de souligner que cette politique favorise directement l'extrême droite, allant ainsi à l'encontre des engagements pris par Emmanuel Macron lors de son élection.
